Nelsons et le Gewandhaus de Leipzig : un orchestre hors concours
Les orchestres attirent-ils les foules ? Sans doute moins qu’une vedette du chant lyrique, un virtuose du piano ou une légende de la baguette. C’est un tort. Hier soir à la Philharmonie de Paris, la véritable attraction n’était pas le maestro Andris Nelsons, bien que le colosse letton à peine quarantenaire poursuive une impressionnante carrière entre l’Allemagne et les États-Unis.